Lors du débat budgétaire, en janvier, puis lors du vote, nous nous sommes interrogés publiquement sur l’impact des augmentations des prix de l’énergie et des matières premières sur la vie de notre commune mais aussi de la récurrente baisse des dotations de l’Etat. Nous avons refusé la hausse de 2% des impôts locaux pour marquer notre solidarité avec l’ensemble des habitants et voté (comme 10 autres conseillers) une hausse limitée à 1,5%.
Nous avons voté le budget primitif non sans alerter sur l’impact d’un endettement important à venir (nous devrions passer d’environ 450€/habitant à plus de 1000€/habitant en 2022-2023) si nous ne faisons pas des choix stratégiques car, pour le moment, aucune priorité n’est définie par rapport au début de la mandature et pourtant la situation a évolué. Cet endettement, même s’il est présenté comme le financement d’investissements importants et nécessaires, empêchera toute marge de manœuvre dans les mois et années qui viennent. N’oublions pas que c’est en privilégiant le mieux vivre au Dorat que nous serons plus attractifs. Dans ce cadre, nous ne pouvons que regretter une nouvelle fois l’achat de la gendarmerie… Sa mise en vente immédiate prévue n’est-elle pas l’aveu d’une décision imprudente pour ne pas dire une erreur !
Dans ce contexte difficile, alors même que les associations mettent en place leurs activités, une nouvelle fois, il convient de saluer non seulement leur vitalité et inventivité mais aussi leur sens des responsabilités, budgétaires en particulier. L’examen puis le vote des subventions est l’occasion de ce constat, tout comme le calendrier printanier et estival, particulièrement riche, à la suite du retour du festival Manga et de l’audition des élèves de l’Ecole de musique : anniversaire musicalo-sportif des Insupportables, Vide-grenier, Salon du Livre, concert du duo Nebraska, concours hippique, les 10H de pétanque…. Bref un réel festival en attendant les marchés de producteurs de l’été. L’organisation d’un forum des associations en juin ou en septembre permettra une meilleure valorisation de l’activité associative et une meilleure connaissance mutuelle, prélude, pourquoi pas, à des collaborations originales et fructueuses.
En attendant, et nous le regrettons vivement, les réunions de commissions sont toujours aussi rares (aucune réunion des commissions Jeunesse, Vie économique, Tourisme et culture depuis l’automne 2021), réduisant à néant les échanges entre l’ensemble des élus, ce qui est d’autant plus problématique en période de crise alors que des choix devront sans doute être faits dans un avenir proche.