Avec le projet des PAV, qui est tout sauf incitatif, nous sommes loin de la politique intelligente et humaine menée sur le territoire de la CCHLEM en matière culturelle ou à l’égard de l’enfance et de la jeunesse, même s’il est toujours possible de mieux répondre aux nécessités quotidiennes des familles et de toutes les générations.
Certains élus se sont enfermés dans une logique de bureaux d’études, de statistiques décontextualisées, au mépris des populations et des professionnels. Ce que nous pouvions penser de l’éloignement des pouvoirs des réalités, au niveau de l’Etat, nous découvrons que nous le vivons dans notre territoire. Il faut alors saluer les maires et élus qui s’opposent avec force à ce projet aux côtés des habitants. Le seul « bureau d’étude » devrait être le vécu quotidien des 24000 habitants.
Ce projet doit donc être abandonné, rediscuté, d’autant plus que tout laisse à penser que ce sera un échec écologique et financier. Ses promoteurs peuvent reconnaitre leur erreur ; nous en faisons tous. Tous les élus sont confrontés au danger d’oublier qu’ils partagent fondamentalement la même vie que l’ensemble de la population.
Autre sujet d’importance sur lequel, nous revenons sans cesse au Dorat, le développement des projets photovoltaïques au sol : à quoi sert de moderniser notre camping, excellente chose, si c’est pour offrir aux touristes des espaces naturels abimés par des espaces métalliques sur des dizaines d’hectares. Tout récemment, un couple de randonneurs nous avouait vérifier toujours la qualité des espaces paysagers avant de choisir leur lieu de séjour. Nous continuerons à nous opposer à ces projets destructeurs de notre agriculture et de nos paysages.
La réalité de notre commune, c’est aussi notre jeunesse. Nous nous sommes élevés (avec d’autres) contre la décision du maire de faire payer au collège la location de la salle du cinéma pour l’accueil d’une troupe de théâtre au profit des élèves. Quelle qu’en soit la raison, il s’agit d’un signe révélateur du manque d’intérêt pour ce qui fait l’avenir de notre cité. De même, le fait de s’être rendu à la soirée festive, organisée par les Associations des Parents d’Élèves des écoles, nous a rappelé qu’avec les clubs sportifs et l’école de musique, il y a des lieux précieux pour notre commune qui permettent les apprentissages fondamentaux, des lieux qu’il faut soutenir et valoriser.
Pour finir, le budget : nous avons défendu une augmentation la plus légère possible de nos impôts locaux. Félicitations aux associations qui, année après année, font preuve d’une véritable sobriété.