Nous sommes bien souvent dans l’incapacité de répondre précisément à ces interrogations, faute d’informations et de discussions préalables.
Il n’est donc pas inutile de revenir sur la réalité de la communication de l’exécutif municipal à l’égard des simples conseillers. Certes, le maire nous fait suivre avec exactitude la communication officielle du Conseil départemental, du Conseil régional, de l’Association des Maire de France (AMF), de la préfecture, ou d’organismes divers. Au-delà, rien ou presque : les comptes rendus des commissions municipales lorsqu’elles se réunissent, c’est-à-dire rarement en dehors de la commission travaux, de celle consacrée aux finances au moment de la préparation du budget et de celle consacrée à la culture et au patrimoine, quelques invitations protocolaires à tel ou tel évènement, et c’est à peu près tout. Sans information, pas de réponses aux questions des habitants !
Un autre exemple concerne la transmission de courriers adressés par nos concitoyens au Maire et aux membres du Conseil municipal. Ainsi, au début du mois de juin, le syndicat CGT mines-énergie 87 a envoyé une lettre présentant les conséquences de l’ouverture au marché du gaz et de l’électricité décidée en 2007, dans le contexte actuel : ce courrier, autour de la question de l’énergie, question brulante s’il en est en cette période, ne nous pas été transmis. Cette « rétention » d’information (ou ce tri) n’est pas la première et elle n’est pas acceptable : l’an dernier, il nous a fallu exiger du maire la lecture en conseil d’une lettre des parents d’élèves adressée à l’ensemble du conseil et qui n’avait pas non plus été transmise.
Une commune n’est pas une entreprise, un conseil municipal n’est pas une assemblée générale d’association qui attend formellement de voter un rapport d’activités. Certes, il se fait des choses au Dorat, projets que nous votons dans une attitude positive et constructive. Certes les adjoints en charge des services techniques, du développement économique ou du patrimoine travaillent, sont réactifs et leur disponibilité est réelle. Cependant, l’absence ou presque de débats en commission ou en réunion d’élus conduit à oublier parfois l’essentiel. Les échanges avec les parents d’élèves lors de la commission jeunesse du 29 juin en sont une parfaite démonstration. Nous aurions eu une telle discussion avant le conseil du 22 juin, nous, J. Grelier et O. Hurel, n’aurions sans doute pas voté la hausse des frais de cantine.