Juillet-septembre 2025 - « Le Dorat, Une Histoire, Un Avenir »

L’ordre du jour reçu, selon la réglementation, quelques jours avant le conseil, témoignait du refus du maire d’inscrire cette discussion, alors qu’il est le seul responsable de l’établissement de l’ordre du jour. Aucune motivation à ce refus nous fut donnée avant le conseil, ni même au début de celui-ci. Nous avons donc posé une question écrite demandant la justification de ce refus. Le maire n’y a pas répondu mais a mis au vote au début du conseil la possibilité d’inscrire cette demande, sans doute en concertation avec l’ensemble des adjoints.
5 conseillères et conseillers sur 19 ont voté pour l’inscription à l’ordre du jour de cette motion, sachant que certains avaient un pouvoir et qu’ils n’ont pu consulter les absents avant le vote ! Une manière pour le maire et ses adjoints d’empêcher une simple discussion au sein du conseil. Révélateur !
Un autre sujet nous occupe ces dernières semaines : le développement possible de nombreux projets photovoltaïques au sol et d’agrivoltaïsme. Une fois encore, au sein du conseil, nous ne fûmes qu’une minorité à voter contre la carte des zones d’accélération des énergies renouvelables. Année après année, les projets se multiplient, au mépris du patrimoine et du paysage rural qui font notre richesse, y compris économique, et une bonne part de notre attractivité. Comment peut-on à la fois exiger un strict respect des normes patrimoniales dans le cas du bâti historique de notre ville et encourager une forme de saccage environnemental lorsqu’il s’agit de nos campagnes ? Quelle cohérence entre la politique de sauvegarde du patrimoine bâti, l’investissement financier nécessaire sur la restauration de la collégiale et la multiplication des zones de photovoltaïsme au sol et d’agrivoltaïsme ? Le patrimoine est un tout, qu’il soit bâti ou naturel !
En attendant, la canicule de ces derniers jours nous rappelle combien la végétalisation réelle et massive est nécessaire et combien la ville doit être incitatrice et facilitatrice en ce domaine. Chacun sait que c’est loin d’être le cas et que ce n’est pas le centre historique qui est le seul concerné mais l’ensemble des quartiers et des villages.
Cette chaleur et les derniers épisodes qui ne sont pas à la gloire de certains élus de la CCHLEM mais qui révèlent une dynamique citoyenne réelle ne doivent pas nous empêcher de profiter de l’offre festive de l’été qui, à côté des rendez-vous habituels mais que nous attendons tous, s’enrichit, au Dorat, de nouveaux événements, signe que le potentiel et l’inventivité sont présents !
Bon été à toutes et à tous.

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