Octobre-Décembre 2021 - « Le Dorat, Une Histoire, Un Avenir »

En ce début d’automne, certes, il y a quelques changements au Dorat, essentiellement dans le centre-ville : le nouveau marché hebdomadaire, l’aménagement de la place Charles de Gaulle dont on n’arrive pas à savoir s’il est provisoire ou définitif, l’installation de bancs dont certains semblent plutôt destinés à compter les voitures, le début bienvenu des travaux de réfection des tennis et enfin l’espace de jeux pour les enfants. Autant de projets que, sur le principe, nous avons soutenu, puisque nous les avions aussi envisagés dans notre programme.
Néanmoins, nous partageons la frustration de nombre d’entre nous : le manque de concertation avec la population. Non, la concertation n’empêche pas d’agir, bien au contraire, si on se fixe des objectifs. Elle évite bien des mécontentements et elle est au cœur de la démocratie participative et locale. Une vraie concertation aurait sans doute permis d’éviter bien des incompréhensions estivales. Les décisions doivent être prises au plus près de ce que vit la population.
Nous attendons toujours une vraie discussion autour d’un plan général de circulation. A ce titre, les soucis de sécurité se multiplient ou se poursuivent comme par exemple route de Grand Champ où il n’est pas rare de voir des véhicules rouler à près de 90 kilomètres à l’heure au lieu des 50 exigés. Aucune visibilité dans ce domaine ! De même la patrimonialisation du centre bourg n’est pas véritablement engagée, en terme de vision globale et de projets (l’avenir de la rue des bouchers ! L’absence de projet autour d’une gendarmerie acquise grâce à un emprunt ! …). Certes, l’on nous répondra que la discussion se fera dans le cadre des « Petites Villes de demain ». Pour autant, aucune réflexion préalable au sein du conseil et avec les habitants alors que la chargée de mission recrutée pour cela doit rendre ses conclusions dans 18 mois. A partir de quelle concertation, de quelles réflexions prendra-t-elle ses initiatives ? Il ne faudrait pas que ce soit juste le résultat de discussions d’experts et de quelques élus.
Dernier point, l’École de musique de Bellac qui fait face à de graves difficultés. N’est-ce pas le moment de s’interroger sur la création d’une véritable école de musique intercommunale comme cela existe ailleurs ? Une autre façon de faire vivre et exister notre territoire et de proposer à notre jeunesse un accès diversifié à la culture !

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